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IUT 2 Grenoble entrée

IUT

Cédric Gérard
Cédric Gérard Chroniques

Alors nous somme à l’été 2007 et je fais des tonnes de recherches concernant toutes les études possibles pour faire de l’informatique, ne passant pas par une licence. Je dois avouer que c’est assez démoralisant. Il y a, à la fois, beaucoup d’alternatives et à la fois, j’ai l’impression de ne rien trouver qui me convienne.

Heureusement pour moi, en cette période, je suis épaulé par ma copine de l’époque (qui par la suite deviendra ma femme), rencontré à l’université. Comme quoi je n’ai pas tout perdu là-bas 😁.

Au final, je décide de postuler dans un IUT à Grenoble. Je trouve la formation bien fichue. Il y a tout ce qu’il faut pour bien appréhender les différents domaines de l’informatique (algo, code, réseau, modélisation, maths 🤢, communication et anglais). Il y a aussi un bon équilibre entre théorie et pratique. La formation propose un stage par an, donc deux sur la totalité de la formation, et la possibilité de continuer les études par la suite si on le souhaite.

Encore le doute

Tout content de ma trouvaille, je postule. J’attends quelques semaines (j’ai l’impression que ça a duré 10 ans.) pour avoir une réponse. Et là, la loose… Je suis placé sur liste d’attente. En effet, mon parcours n’étant pas classique, je n’entre pas dans les cases. C’est ce qui m’a compliqué la vie pour remplir le dossier d’inscription.

triste
La redéscente fait un peu mal

On approche tranquillement de septembre et je ne sais pas du tout ce que je vais faire l’année prochaine. Autant, j’avais la patate en postulant à l’IUT, autant là, je commence à me dire que je suis une cause perdue. Avant de lorgner du côté de pôle emploi, je reprends contact avec un organisme de formation à distance. Après mon expérience à la banque de Savoie, je me suis découvert à intérêt pour les chiffres, ou la thune, je n’étais pas trop sûr. Me voilà donc postulant pour une formation de BTS banque à distance. Plus aucun rapport avec l’info, mais j’étais un peu dépité.

billets
Oui je sais... mais à un moment il faut bien manger

Le choix

Suite à quelques entretiens, je suis donc accepté pour suivre un BTS banque à distance. Ils sont assez insistants pour avoir une réponse rapidement. C’est que ça coûte cher ces formations et les places sont limitées. Mais j’ai quand même besoin d’avoir une réponse de à l’IUT. Il y aussi ma copine qui me pousse à attendre au risque de regretter après.

Et comme elle a toujours raison (cette phrase est sponsorisée.), je finis par être recontacté par l’IUT qui me propose d’intégrer la promo de la rentrée prochaine (septembre 2007). Et là, c’est le dilemme. Est-ce que je repars dans des études classiques (la formation à l’IUT est en présentiel avec un rythme imposé.), ce qui m’avait déplu à la FAC, mais dans un domaine qui m’intéresse ? Ou bien, je prends la formation à distance (formule que j’apprécie particulièrement) mais dans un domaine qui ne m’intéresse pas plus que ça?

matrix choix
Je pense que c'était plus facile pour Néo*

Il m’a fallu un peu de temps et quelques coups de pieds au cul (celle-là n’est pas sponsorisée, je m’en souviens encore.) pour me décider à persévérer dans l’informatique.

L’éclate

Clairement, je ne regrette pas ce choix. L’IUT2 de Grenoble est certainement ma meilleure expérience d’étudiant. Même si ce fut particulier pour moi, car j’étais plus âgé que les nouveaux bacheliers, je me suis éclaté dans chaque cours que j’ai suivi.

Enfin, je retrouvais des profs super compétents, tant du point de vue technique que pédagogique. Mais également un programme super bien foutu. L’enchaînement avait un sens et on pouvait sentir sa progression au fur et à mesure que les modules défilaient. Vous pratiquiez de l’aglo avec un pseudo-langage et en même temps les bases du langage C et Ada. Et paf ! Quand vous passiez au niveau supérieur pour les langages, vous pouviez compter sur vos nouvelles compétences d’algo pour vous faire avancer. Tout était super bien imbriqué, jusqu’au cours de communication, rédaction et de langues.

salle de classe
Elle me rappelle des souvenirs cette photo

Franchement, en deux ans là-bas, je pense avoir appris les connaissances de base pour devenir développeur. Et surtout beaucoup pratiqué au travers de tout un tas de projets et de mes deux stages.

J’ai acquis des compétences en algorithmie, programmation back, front, web, client lourd, base de données, modélisation UML, génie logiciel, architecture logicielle et réseau. J’ai appris à programmer avec des langages procéduraux, prototypés, objets et fonctionnels. J’ai découvert les langages, C et C++, Ada, Java, Ocaml, et Javascript. Tout ça sans être exhaustif.

néo appentissage
C'est pas aller aussi vite quand même

Vous remarquerez que je ne cite aucun framework ici. En effet, nous n’avons été formés sur aucun framework. On a appris à maîtriser les langages et non les outils construit au-dessus. Je trouve, aujourd’hui encore, que c’est une très bonne stratégie. En maîtrisant les bases (développement et langages), il n’y a aucune difficulté à appréhender un framework.

Next

Cela a été deux années très riches et qui sont passées à la vitesse de l’éclair. Elles se sont terminées suite à ma soutenance de stage de fin d’étude. Je pensais m’arrêter là et chercher un taf en tant que technicien dans des boites d’info. Le fait que je me sois réorienté plusieurs fois avait créé un décalage assez grand entre mes attentes et les études. J’avais envie de gagner ma vie et carrément marre de l’aspect scolaire.

Le marché de l’emploi n’était pas ce qu’il est aujourd’hui et je me demandais si faire encore quelques efforts ne serait pas récompensés plus tard.

hésitation
Encore un petit dilemme

Me voici donc reparti dans la recherche de formations/études disponibles pour les Bac+2. Je vous raconte ça la semaine prochaine.

Cédric Gérard

Cédric Gérard

Je suis dans l'informatique depuis tout jeune. D'abord intéressé par le hardward (montage, overcloking), j'ai mis du temps à trouver ma voie. Je suis tombé dans le développement en 2007, je n'ai jamais arrêté depuis..

Aujourd'hui, je suis développeur web avec une plus grande appétence pour le backend. J’accorde beaucoup d’attention à la valeur apportée aux utilisateurs finaux. On ne réalise pas d'application que pour se faire plaisir, après tout.

Je mets aussi un point d'honneur à livrer du code de qualité en m'appuyant sur les bonnes pratiques du développement logiciel et je défends les valeurs du software craftmanship.

L'agilité est également un élément essentiel pour un travail fiable et efficace. Je ne parle pas de méthode, mais de l'état d'esprit prôné par l'agilité.

J'aime partager mes compétences et j'ai une appétence particulière pour l'encadrement des développeurs juniors.

Je suis également en quête de sens, aucune technologie étant une fin en elle-même, j'ai besoin de savoir pourquoi je travaille et qu'elle est la valeur produite.

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